Chapitre 10
Mustafa Jamil
- elle a dit quoi Malaika ?
- elle a dit qu'elle ne pouvait pas.
- j'essaierai de la convaincre demain. Au moins elle a accepté de reprendre son stage.
Je suis sorti de la chambre de ma sœur pour aller dans celle de mirna pour lui souhaiter bonne nuit.
- bonne nuit mirna.
- tu vas dormir ? J'ai pas sommeil mon amour. Tu ne veux pas rester un peu ?
- vous devez être fatigué repose toi jusqu'à demain.
- jamilouuuu
- arrête de faire la gamine bonne nuit.
Elle aime trop jouer à la petite fille. Je lui ai fait une bise avant d'aller dans ma chambre. Je me demande pourquoi Kiné n'a pas accepté. Son frère partait en voyage et elle sera seule là-bas. Je ne voulais pas la savoir seule. Elle allait se mettre à réfléchir puis à pleurer. Kiné etait très fragile je ressentais comme une envie de la protéger d'être là pour elle. ..
Le lendemain suis passé d'abord dans les locaux de Malick.
- Kiné est venue elle assiste l'un de nos clients.
- elle n'était pas trop déprimé ?
- non elle était assez en forme. Je ne croyais même pas qu'elle allait reprendre le travail.
- elle a besoin d'argent et n'accepte pas d'être aidé.
- mais elle est douée elle peut trouver facilement un boulot après le stage.
- j'espère bien. Merci encore frère à plus.
- à plus.
Je voulais m'occuper du dossier de Kiné et Bocar. Je voudrais qu'ils retrouvent leur argent mais c'est un autre juge qui devait s'en occuper et ne l'a toujours pas ouvert.
À 14h j'étais prêt pour aller déjeuner avec Kiné mais ma secrétaire m'a dit que j'avais une visite.
Je vois mirna arriver avec ses talons de girafe. Je me demande comment elle arrive à marcher avec.
- mon amour je t'ai fait une surprise...dit-elle en contournant le bureau pour venir m'embrasser.
- comment tu as fait pour connaître ici ?
- le taxi m'a déposé ici. Je voulais dejeuner avec toi.
- ha
- viens on y va lève toi mon amour.
Je ne pourrais faire autrement alors que je me suis levé mais fallait qu'on aille d'abord prendre Kiné.
Heu je crois que c'était pas la peine car dès que j'ai ouvert la porte suis tombé sur elle qui saluait ma secrétaire. Et mirna dès qu'elle l'a vu elle a pris mon bras. On c'est dirigé vers elle.
- salut mirna !
- salut .. C'est quoi ton prénom d'abord ?
- moi ? C'est sokhna... Dit Kiné ce qui me fit rire
- ha moi qui croyais que tu t'appelais...
- allez on va déjeuner, fis-je pour changer.
kiné
cette mirna c'est quoi son problème? chip elle osait prétendre avoir oublier mon prénom? en plus elle est collé serré à jamil . ce dernier avait un sourire forcé le pauvre . j'ai même entendu un soupir de soulagement de sa part quand mirna est monté dans le taxi pour rentrer . après cela on est retourné travailler . jamil m'a demandé de l'attendre a la descente mais je comptais pas le faire . il voulait me convaincre de venir chez lui mais je ne pouvais pas . donc je suis sorti avant de 18h.
devant la porte j'ai vu la voiture de jamil. je croyais que j'étais sorti avant lui? Et il fait quoi ici en plus ? il n'était pas dans la voiture je suppose qu'il était à l'intérieur . en effet je le trouve entrain de parler avec mon frère .
- Jamil tu ...
- je te dis de m'attendre mais tu parts tôt juste pour m'esquiver.... Me dit-il en souriant.
- mo pourquoi t'esquiver ?
- je ne sais pas je te le demande.
- et comment ça se fait que tu sois là avant moi ?
- je t'ai vu quand tu prenais le bus. Je voulais voir comment tu allais réagir.
- OK ça suffit, dit Bocar , et assis toi j'ai une chose à te dire.
J'ai fait comme dit, j'ai pris place à côté de mon frère. Je savais déjà ce qu'il allait me dire mais bon je me suis tue pour écouter.
- Jamil ici présent t'a proposé de venir habiter avec lui pendant mon absence. Pourquoi tu as dit non ?.
- parce-que je peux pas.
- pourquoi ? Dit mon frère
- oui pourquoi ? Ajouta Jamil
- rien juste comme ça ! J'ai déjà une chambre pour dormir de quoi d'autres ai-je besoin?
- d'un foyer, dit Jamil, et ce n'est pas sur de laisser une jeune fille seule sans surveillance. Tu pourrais faire de bêtises.
- et je fais pas confiance aux hommes. Dit Bocar
Je n'ai pas pu m'empêcher de rire. Le seul petit ami que j'ai eu c'est Souleymane et il a disparu des radars.
- arrêtez vous n'êtes pas crédible. Vous savez bien que je suis sage.
- oui mais c'est pas bon de rester seule il faut sortir faire ce que font les filles de ton âge et ça tombe bien tu as Malaika et mirna elles te tiendront compagnie. Vous allez faire ensemble ce que font les filles genre shopping, dîner je ne sais pas moi.
Peut-être que Malaika allait être contente mais madame cure dent je crois pas vraiment.
chacun d'eux essayait de me convaincre à sa manière.
- OK j'accepte mais j'attends le départ de mon frère.
- tu viens demain. Aujourd'hui c'est le 28 si tu reste encore deux semaines ton frère va payer pour rien, dit Jamil et mon frère a approuvé. Moi dès qu'il s'agit d'argent j'abdique. Donc j'ai dit oui.
Le problème c'était les affaires de mes parents je ne savais pas comment faire avec. Bocar m'a convaincu de le laisser s'en occuper par contre comme j'étais presque de la même taille que ma mère j'ai alors pris quelques habits traditionnels. Les affaires de son travail je les ai mis dans un carton et ceux de mon père aussi. Je les garderais avec moi. On ne sait jamais. Donc avant d'aller au lit j'avais fini de tout ranger. Et le lit et l'armoire j'avais dit à Aïda de les prendre.
Le lendemain Malick m'a libéré à 13h et comme Jamil avait une déposition Malaika est venu m'aider. On a pris deux taxis. De toute façon j'avais pas trop d'affaires.
Dès que j'ai posé un pied à l'intérieur j'ai eu un mauvais pressentiment. C'était une sensation que je ne pouvais décrire. J'espère que tout se passera bien ici. J'étais revenue à la case de départ.
Mirna était sur le pas de la porte de la cuisine tenant un verre de lait. Elle s'est contenté d'un salut sec et lointain.
Malaika m'a aidé à ranger.
Jamil nous a trouvé entrain de discuter.
- comment vont les deux princesses ?
- moi en tout cas suis hyper contente je vais pas m'ennuyer... Dit Malaika
- ça c'est sûre... Dis-je entre mes dents.
- venez suis venu ici exprès pour dejeuner avec vous. J'ai apporté à manger.
Malaika m'a presque tiré du lit. Et m'a trainé derrière elle.
Après le dejeuner j'ai fait la vaisselle puis je suis retourné dans la chambre pour la personnaliser avec nos photos de familles. J'ai pris soin de mettre les affaires de papa et maman sous le lit. À la fin de l'après-midi j'avais déjà fini de ranger ma chambre. j'étais heureuse de revenir ici. Au moins j'aurais toujours des souvenirs car cette maison elle était faite d'amour. Ce sont juste les habitants qui ont changés.
Je savais que je ne risquais pas de manquer d'amour et d'affection avec Jamil et Malaika.
Dans la soirée j'ai retrouvé Jamil dans sa chambre.
- toc toc
- ne me remercie surtout pas, dit-il en posant le bouquin qu'il avait
Sans répondre je me suis assise sur le lit.
- je voulais te dire merci pour ce que tu as fait pour moi pas juste ça mais tout ce que tu as eu à faire pour moi merci beaucoup vraiment. Je t'en serais reconnaissante toute ma vie. Et moi aussi je serais toujours là pour toi.
- je t'ai dit de ne pas me remercier. Demain je te réveille à 06h
- hay pourquoi faire ?
- pour prier manger puis aller au boulot. Désormais on partira ensemble vu qu'on habite ensemble et qu'on travaille dans un même immeuble.
- hum hum d'accord donc je te dis bonne nuit.
- bonne nuit Princesse.
Je me suis levé pour sortir et quand j'ai ouvert la porte j'ai faillis crier. Je suis tombée sur mirna qui avait l'oreille collé à la porte.
- tu joue à quoi ? Dis-je en refermant la porte.
- toi tu joue à quoi ? Jamil il est à moi c'est mon fiancé il m'appartient donc tu devrais arrêter de jouer à l'aguicheuse. Il est mien bas les pattes je te préviens.
Je voulais lui dire " y'a rien entre nous c'est juste un ami" puis je me suis rétracté.
- OK.
Ce fut ma réponse et je me suis dirigé vers ma chambre.
Elle me suivit jusqu'au pas de la porte.
- c'est avec toi que je parle Kiné.
- ha maintenant tu connais mon nom ? Mademoiselle cure dent vous avez intérêt à ne pas me provoquer et comme fiancée vous manquez trop de confiance en vous.
Ensuite Je lui ai fermé la porte au nez.
C'était bien partie....
Histoires courtes par: Breton EK
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