Sarah était enfin enfermée dans une cellule. Elle y était gardée le temps que ma mère retrouve guérison. Pendant deux semaines elle allait subir un manque de liberté qui était certainement moindre à ce qu'elle allait subir une fois qu'elle serait derrière les barreaux.
Mon père n’avait eu aucune pitié. Ce dernier avait la possibilité de pouvoir négocier avec toutes les relations qu'il avait. Mais, il avait décidé de ne pas profiter de ce pouvoir. Elle allait enfin payer. Le temps représente réellement le véritable juge.
Ma mère était restée à l’hôpital pendant deux jours. Pendant ce temps, j'allais souvent lui rendre visite. Au cours de ces deux jours, nous avions eu l'impression de retrouver une vie normale. Je ne saurais comment l’expliquer mais le fait de savoir qu’on pouvait dormir en paix sans savoir qu'une sorcière était juste à côté rassurait énormément.
Dormir en paix quelque chose que j'avais toujours voulu depuis que j'ai commencé à être tourmenté. Depuis cette période où je cherchais la vérité mais que je ne la trouvais pas.
Toutes ces nuits blanches à rêver et à penser. A me demander ce que j’avais réellement fait pour mériter cela. Je me sentais enfin libre.
Je commençais à profiter de cette nouvelle vie. Cette nouvelle vie qui me souriait et qui m'appelait à grands pas. Nous étions partis à l’hôpital pour une dernière fois car Marie devait sortir. Tout se passa bien et on rentra à la maison. Avec tout ce qui s’était passé ma mère n’était bien évidemment pas la meilleure amie de mon père. Même s’il cherchait à se faire pardonner par tous les moyens elle n'oubliait pas.
Marie : je tenais à te remercier d’avoir payé mes frais d’hospitalisation et de me avoir hébergé ici quelques jours. Je pense que je suis arrivé au terme de ma mission qui était celle de faire prôner la vérité. Maintenant chacun sait d'où il vient. Mon fils connaît maintenant ses origines il a tragique histoire dans laquelle il est arrivé dans ce monde. Je savais pertinemment que si je n’agissais pas sa vie était en danger dans cette maison. Il est maintenant hors de tout danger
Mendouga : je ne comprends pas où tu veux en venir. Tu sais que tu peux rester dans cette maison autant que tu veux
Marie : ce n'est pas que cette maison me rappelle de mauvais souvenirs tout au contraire. Dans cette maison je me suis rendu compte à quel point j’étais une femme forte. Cette maison m’a fait vivre les pires souffrances de ma vie ces souffrances qui m’ont été infligées mais aussi à mon fils. Dans cette maison lui et moi partageons quelque chose en commun.
Je ne veux pas remuer le couteau dans la plaie mais je te parle tranquillement aujourd’hui car je sais ce que je vaux et je sais que mon fils croit en moi un . Mais ce n'est pas pour autant que je profiterai de cela pour rester ici je n'en ai même aucune envie
Mendouga : Marie si tu restes dans cette maison ton fils sera le plus heureux du monde. Je n’ai plus rien à perdre je suis même prêt à laisser cette maison pour vous
Marie : pourquoi tu parles comme ça ?
Mendouga : je ne lai pas encore annoncé à mes fils. Mais si ma femme c’était autant engagé et avait mis corps et âme pour m'éliminer c'est parce qu'elle savait de toute façon que j'allais partir. Mais elle ne voulait pas me laisser le choix et le temps de préparer tout ce qu'il fallait pour l'héritage.
Mon pronostic vital est engagé. Tous les jours je fais tout pour tenir debout je cache cette maladie qui me ronge à chaque 2nde et qui finira avec moi d'ici peu. Mais s’il y a quelque chose que je peux faire avant de partir c'est m'assurer de ton bonheur et de celui de mes enfants
Marie regardait mon père avec pitié
Mendouga : il ne faut pas me regarder comme ça. Nous payons tous de nos fautes tôt ou tard. Et c’est ma punition est de supporter cette maladie douloureuse jusqu'à la mort je le ferai
Marie : c'est tellement tragique
Mendouga : je sais que tu veilleras sur Gédéon mais je sais aussi parce que tu prendras soin de son frère. Tu à un grand cœur Marie. Je te le répète encore je suis sincèrement désolé pour tout ce que je t’ai fait
Marie : oui. On aura tous subi quelque chose. J’en ressors vainqueur avec l’amour de mon fils. Je veux que tu fasses quelque chose pour moi
Marie : je veux voir Sarah
Mendouga : pourquoi ? Tu viens à peine de sortir de l’hôpital et tu veux déjà aller chercher quoi ?
Mendouga : d’accord ! Si c’est ton souhait
Mon père était donc parti avec Marie. Elle était prête à affronter son pire ennemi. Comment allait-elle réagir ? Qu’allait elle dire ?
Ils étaient enfin arrivé à destination. Les policiers les avait fait attendre. Sarah était en face d’eux. Elle les regarda de la tête au pieds.
En rigolant comme une sorcière
Marie : comment te sens-tu ?
Sarah : comme commandant zabra
Marie : ce n’était pas une question de courtoisie ma chère c’était juste pour savoir si tu te prépares bien à la prison. Apparemment on ne mange que des cafards là-bas. Ça va te faire bizarre
Sarah : tu y es déjà allé ?
Marie : je voulais juste te dire que le temps a fait son travail. Quand tu as cru que tu avais gagné, tu t’attachais plutôt
Sarah : tu viens te réjouir de me voir ici ? Il est à toi. Tu as toujours voulu ma vie. Tu resteras toujours une villageoise de bas étage. Je t’ai puis chez moi jusqu’à Tu ne portais plus les caleçons percés
Marie : c’est toi qui parles de caleçon percé ? Au moins ils étaient portés par quelqu’un noble
Sarah : noble mon œil. Tu faisais tellement pitié avec tes babouches déchirées là. T’es cheveux remplis de poux
Marie : j’aurais tout entendu
Sarah : on ne se moque pas de moi. Tu viens mal je te gère tu entends nor
Marie : tu n’as aucun scrupule. Tu n’as aucun respect et même pas pour ta propre personne. Pour ta gouverne très chère je n'étais peut-être pas une de ces jeunes filles riches. Je ne me suis peut être pas mariée à un homme très influent dans ce pays. J’ai peut être subi les pires injustices de ce monde.
Mais j’ai toujours gardé en moi mes principes et ma dignité. Je peux me coucher tous les jours sans avoir peur de faire des cauchemars je peux me regarder tous les jours dans le miroir et me dire je m'aime. Je peux marcher dans la rue la tête haute et sans craintes. Alors que toi, qui es tu. Est-ce qu’un jour tu peux être capable de te dire que tu es fière de la femme que tu es ? Je pense que la réponse sera non. Car même ton fils que tu penses aimer plus que tout au monde n'est que pur mensonge.
Tu as été capable de te marier à un homme riche d’avoir un grand poste et d'être respecté par tous les hommes et toutes les femmes mais tu n’as été capable de rien faire. À part piétiner les gens tu ne sers à rien
Sara : je ne te permets pas de venir ici pour me parler de la sorte tu n'es rien et ne seras jamais rien
Marie : et je ne serai jamais ce que tu as été. Je verrais ta tête dans quelques jours quand tu seras en prison à courir là auprès des petites souris. Quand tu te feras taper par toutes ces femmes qui sont là-bas je verrais c’est ta grande gueule s'ouvrira encore. ce n'est pas loin je venais juste t'informer que je me sens très bien pour le procès et sache que je ne vais rien lâcher
Ma mère était sortie. Elle était partie rejoindre mon père et ils étaient rentrés.
Alors qu’ils étaient dans la voiture il continuèrent à discute.
Marie : ça fait du bien. Je n’ai ressenti aucune pitié. Cette femme n’a même pas pitié d’elle-même c’est tellement triste
Mendouga : c’est la vie. Tu sais, je ne suis pas mieux pour la juger
Une fois à la maison, elle était partie faire ses affaires. Je l’avais trouvé
Gédéon : qu’est-ce que tu fais ?
Marie : ça ne se voit pas ?
Gédéon : tu réponds toujours sèchement comme ça ? En m’approchant delle
Gédéon : j’ai bientôt dix-huit ans hein
Marie : je ne sais pas encore. Mais, je ne peux pas rester ici tu le sais bien
Gédéon : je viens avec toi
Gédéon : on doit rattraper le temps perdu
Elle rigola . Aristide nous avait rejoint
Aristide : pourquoi tu fais tes affaires ?
Marie : les enfants j’espère que vous savez que je ne suis pas chez moi ici
Aristide : on n’a même pas eu de vacances hein. Bientôt les cours vont reprendre
Gédéon : on peut partir au village. Se déconnecter de tout. Vivre de chasse et de cueillette
Marie : vous êtes vraiment de la ville vous
Marie : vous devez demander à votre père
On n’avait pas perdu de temps et étions partis lui demander. On se doutait de sa réponse. Le jour même nous avions pris la route pour le village. Nous avions été bien accueilli et étions resté une semaine et demie. Mon père était resté à la maison. Il avait géré toute la paperasse .
Nous étions revenus exactement pour le procès final.
Le juge allait décider quoi pour Sarah ?
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