“Le choix de ma vie” Je m’appelle Franklin et je suis l’unique fils… ou plutôt l’unique enfant d’une famille quasiment déséquilibrée. Ma mère avait une petite boutique et mon père, lui, c’était un bon a rien, un alcoolique et il passait tout son temps aux jeux comme ça il ne pouvait rien économiser et il n’avait presque pas de temps pour nous. Ils disputaient souvent et a ces moments je me suis toujours caché dans ma chambre, j’essayais de ne rien entendre mais sans succès.
J’étais un petit garçon très gentil mais je n’avais pas vraiment d’ami. A l’école j’étais toujours seul, quand j’ai rentré à la maison, j’ai passé un petit moment avec ma mère dans la boutique quant à mon père il était toujours absent et quand il rentrait à la maison, il était souvent ivre. La nuit je me suis emporté par les étoiles et la brise qui caressait les arbres… ô que c’était doux et tendre ! J’adorais vraiment ces instants, c’était mes moments préférés mais ça finirait souvent en fiasco par la dispute de mes parents.
Souvent mon père frappait énormément ma mère et moi je pleurais. Ma tête voulait exploser, j’avais des idées plein la tête, je voulais faire quelque chose, je voulais que ça change, je voulais avoir une famille tranquille et heureuse et je voulais surtout avoir des amis. Étant donné que j’étais toujours seul alors je réfléchissais à une, j’ai dit non il faut que ça change, je dois avoir d’amis et je dois devenir riche pour aider ma mère mais je n’avais que dix ans.
Les jours passent et j'ai grandi, du coup je voulais que ça change alors je donnais un autre sens à ma vie. J'étais au dernière année du lycée, j'avais maintenant des amis, J’étais si naïf que je ne rendais pas compte des choix que je faisais, mes amis ne sont pas des mecs sympas mais pour moi c’était cool car je n’étais plus seul et les gens ne me taquinaient plus.
Je commençais à me droguer et noyé dans l'alcool sous l'emprise de mes amis. On était vraiment déconné jusqu'à nous faire expulser du lycée, nous n'avions pas pu obtenir nos diplômes. Le petit garçon gentil et aimable que j'étais a disparu pour donner place à un hors la loi. Mes parents surtout ma mère ont tenté de me dissuader mais sans succès.
Mon père quant à lui commençait à prendre conscience de n’avoir pas pu être un bon père du coup il essayait lui aussi de me dissuader. - Qu’est-ce que tu racontes mec, tu n’as pas le dois de me juger, toi qui disputait souvent avec ma mère et même la frappait… qu’est-ce que tu fais pour cette maison, tu parles comme si t’étais un bon mec.
- Franklin, arrête ça tout suite… un peu de respect, je suis quand même ton père et c’est moi le propriétaire de cette maison.
- Et qu’est-ce que tu comptes faire mec ? tu vas me frapper comme tu l’avais fait avec ma mère mais je te préviens je ne suis pas ma mère, je ne suis pas une meuf espèce de lâche. Sur ces propos mon père m’a giflé et moi je me suis défendu. Ma mère tentait de nous séparer mais sans succès.
Le bagarre était en cours lorsque mon père m’a donné un vrai coup poing, ça me faisait très mal alors je relais mon pistolet et le pointait sur mon père qui lui, levait ses mains en signe pour me dissuader de ne pas tirer. Ma mère était vraiment bouleversée…
- Oh mon Dieu ! mon fils qu’est-ce qui t’arrive ? tu oses pointer un pistolet sur ton propre père. Ma mère était une femme vraiment raisonnable et aimable, malgré les défauts de mon père elle restait toujours avec lui, elle disait toujours qu’au début il n’était pas comme ça, les soucis de la vie l’ont transformé mais ça pourrait changer parce que c’est un bon homme avec un grand cœur.
- Désolé maman mais je ne veux plus rester dans cette maison, disais-je.
Je me rendais compte de ce j’avais de fait, du coup je me sentais mal, je faisais la peine à ma mère qui a tant souffert pour moi, quant à mon père, il n’était pas un très bon père mais il ne m’a jamais frappé avant et peu importe il ne méritait pas mes réactions à son égard. Alors je quittais la maison de mes parents, je ne pouvais pas les supporter me juger tout le temps alors je les ai abandonnés.
Je commençais à fréquenter des gens peu recommandables, je devenais accro à la drogue. Je n'arrivais à rien, j'avais un petit boulot, je me suis fait virer du coup je n'ai plus rien et je coupais tous les liens avec mes parents. C’est là que tout a basculé. On m’a présenté à un gang pour un braquage que j’ai accepté rapidement.
Le braquage était un succès, nous avions gagné beaucoup… beaucoup de fric, alors je me suis tout suite intégré au gang qui était dans le collimateur de la police. Le lieutenant Pedrosky, le meilleur de tous les policiers du district nous surveillait de près mais nous étions vigilants et nous agissions avec beaucoup de précaution, tous nos coups étaient bien planifiés et bien préparés.
Nous avions de l’argent, de la drogue, de voiture et des meufs à notre disposition. Malgré on jouait un jeu dangereux mais nous nous amusions comme des fous, ne sachant pas que d’un moment ou d’un autre nous pouvions soi tué ou emprisonné, alors nous bambochions dan le plaisir sans se soucier du reste. Nous étions sur un autre coup, cette fois-ci nous voulions frapper fort, alors on décidait de braquer une banque très sécurisée.
Tous nos préparations ont été fait, nous avions passé des jours à creuser un tunnel comme notre porte de sortir et nous partions pour l’opération. Tout débutait à merveille, ce qu’on ne savait pas c’est que le lieutenant Pedrosky avait tout le control de cet opération… alors que s’est-il passé ? .... Comment les flics pouvaient connaitre tous nos faits des gestes sur cette opération ?... Sans doute nous avions un mouchard parmi nous mais nous étions tellement naïfs et obséder nous ne nous rendions pas compte.
Arrive dans la banque, nous sortions nos armes et pris la banque en otage. Nous étions six, alors on divisait en deux groupes de trois. Moi et deux autres nous allions dans le réservoir où les billets se sont rangés et les autres surveillaient les otages. Au moment où nous commencions à remplir les sacs, on a entendu des cartouches et dehors il y avait des flics partout et des snipers sur les toits. - Merde on est foutu, il y a de flics partout, disais Osias qui était avec moi.
- Calme toi mec, ne fais pas chier, répondais-je.
- Me calme, tu décornes ou quoi… on est foutu mec, le plan est foiré, alors tirons-nous d’ici.
- Et les autres alors, qu’est-ce que nous allons faire pour eux ?
- Ils sont déjà morts ou choppés par les flics, t’as pas entendu les cartouches.
Comme on était près du tunnel, on y filait rapidement avec trois sacs remplis de billets. On abandonnait les trois autres qui étaient restés pour surveiller les otages sans savoir ce qui les arriver. Et nous aussi, on ne savait pas ce qui nous attendait de l’autre cote, alors nous franchissions le tunnel et nous sortions en pensant que nous tirions de l’affaire.
On précipitait pour prendre une voiture, c’est alors qu’on a entendu : « coucou les filles, on dirait vous êtes pressés de partir » c’était le lieutenant Pedrosky. Alors on faisait une tentative pour s’échapper mais malheureusement on était déjà encerclé par des flics : c’est alors qu’on a compris que c’était fini pour nous et on se rendait.
Au cours de cet opération deux de nos amis ont été tué, l’autre avait la chance de s’en sortir malgré il a reçu deux balles… et nous sommes condamnés à purger une peine de dix ans en prison. Alors dernière les barreaux je commençais à rendre compte du mauvais choix que je faisais de ma vie.
Peu importe ce qui s’est passe, j’avais le choix de prendre le bon chemin mais j’étais obséder par l’envie et la gloire, j’étais si naïf que je ne rendais pas compte ; j’abandonnais mes parents surtout ma mère qui m’a beaucoup aimé et souffert pour moi. Je l’ai blessé amèrement. À ce moment-là je voudrais tout fait pour revenir en arrière mais malheureusement...
Ma mère et mon père avaient retrouvé le goût de leur amour, ils devenaient un couple très heureux… seulement moi qui les a manqués, bien sûr. Ils regardaient les journaux de la ville qui diffusaient l’événement, donc ils me rendaient visite en prison. Je ne pouvais pas retenir mes larmes en les voyant.
- Pardon maman, je sais que je te fais beaucoup souffrir et toi papa je te demande pardon pour tout ce qui s’est passé, maintenant je sais et je comprends le mauvais choix que j’ai fait, je mérite tout ce qui m’arrive en ce moment pour avoir été trop naïf donc je suis prêt à payer les conséquences de mes actes et après je veux retourner sur le bon chemin. Je ne vous demande pas de me reconsidérer comme votre fils, tout ce que je voulais vous dire, c’est que je regrette vraiment. On dit souvent que les mamans sont toujours les plus sensibles ; ma mere ne pouvait pas retenir ses larmes en voyant son unique enfant condamné en prison, elle me répondait avec des larmes pleins les yeux.
- Mon fils, c’est à nous de te demander pardon parce que nous avions échoué étant que parents, nous ne t’avons pas élevé comme il se doit, nous nous regrettons amèrement et sache que nous serons toujours là pour toi. Quant à mon père lui aussi me demandait pardon et il avait compris que plus c’était sa faute mais il a changé, il reprenait ses esprits et il agissait de manière correcte.
J’adorais vivre ces instants avec eux mais c’était le moment où je gâchais ma vie avec mes potes. Alors j’ai compris une autre chose. « L’amour des parents est un amour inconditionnel ». Après toutes mes conneries, je ne pensais pas que mes parents allaient me pardonner et m’accepter, voilà c’est le contraire qui arrive, alors je prenais ça comme une rédemption. Mes parents m’ont rendu visite presque chaque jour, je ne me sentais pas abandonner.
J’ai commencé à agir bien avec tout le monde, j’ai partage ce que j’avais avec les autres, du coup je devenais l’homme le plus cool et respectueux de la prison. Je me sentais dans ma peau en faisant ce qui est juste. Les gardes étaient cool avec moi et avec mes bonnes conduites on m’a même laissé sortir pendant quelque temps.
Trois ans plus tard je faisais un malaise et ils m'ont amené à l'hôpital. Après des analyses on m'a révélé que j'ai atteint un cancer et qu’il ne me restait pas beaucoup de temps à vivre car il commençait à propager dans mon corps, du coup je restais immobile pendant un certain temps puis après je me suis bouge.
Je savais qu’il n’y a plus rien à faire, seulement attendre le jour où la mort viendra me chercher. Si seulement je pourrais remonter le temps... Si seulement je pourrais changer le passé pour donner un autre sens à l'avenir mais il y a certaines erreurs qu'on ne peut jamais réparer... Voilà j'étais emprisonné, désespéré et à la fois souffrant.
Comme j’étais un cas désespéré, ils ont décidé de me libérer sur trois ans, donc je n’ai pas pu purger toute ma peine car j’avais une autre peine beaucoup plus terrible. Mes parents m’ont pris avec eux et ils prenaient bien soin de moi jusqu’au jour où tout s’est arrêté.
Par Will Guenso
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