Arthur vit seul avec son papa et sa maman dans un chalet à la montagne.
Arthur adore jouer dehors dès qu’il rentre de l’école. Il jette son sac dans sa chambre, attrape son goûter et se sauve dans sa cabane avec son chien Pataud. Une fois là-bas, il imagine plein d’aventures.
Arthur est un petit garçon heureux. Il est heureux tous les jours sauf le lundi car le lundi, c’est le jour des haricots verts, beurk !
Arthur a tout essayé mais rien à faire ! Ses parents continuent à préparer et à lui servir des haricots verts tous les lundis : haricots verts vapeur, haricots verts sautés à la poêle, purée de haricots verts, haricots verts en salade… c’en est trop !
Arthur a mis un plan au point : Il va se sauver tous les lundis après-midi dès qu’il rentre de l’école et revenir le mardi matin pour profiter d’un bon petit-déjeuner. Il a réuni assez de provisions en prévision de son escapade.
Lundi arrive mais un premier problème survient : il pleut ! Cela déconcerte Arthur car sa cabane n’est pas bien isolée. Il décide donc de manger des haricots verts une dernière fois et commence à se préparer en révisant ses nombreux stratagèmes :
La technique du hamster : cacher de la nourriture dans les joues et aller la recracher dans les toilettes en prétextant une forte envie de faire pipi.
Nourrir le chien : le problème est que Pataud n’aime pas trop les haricots verts et peut donc les recracher lui aussi.
Répartir les haricots verts dans toute l’assiette pour faire croire qu’il a presque tout manger.
Faire semblant de s’étouffer et de vomir, un peu extrême mais très efficace. C’est une technique à utiliser seulement en cas de profond dégout.
Le problème, c’est que ses parents connaissent déjà ses nombreux stratagèmes. Arthur les soupçonne même de les avoir utilisés quand ils étaient enfants. Alors, ce soir, Arthur a décidé de tester une nouvelle astuce : il l’a appelée la méthode des poches. Il s’agit de mettre le plus de haricots verts possibles dans ses poches et le moins possible dans sa bouche.
C’est son copain de classe, Lucas, qui lui en a parlé. Avec les haricots verts, il faut être solidaire !
Mais ce soir, une surprise l’attend ! Ses parents ont décidé d’abandonner les discours humanitaires et lui proposent de manger ses haricots verts vapeur avec les doigts comme des frites. Il a même le droit de les tremper soit dans une sauce au yoghourt fait maison soit dans du ketchup. Arthur choisit bien-sûr le ketchup et trempe courageusement un 1er haricot vert dedans. Et là, oh surprise, c’est délicieux ! On ne sent presque plus le goût des haricots verts et on garde quand même toutes les vitamines comme sa maman tient à le préciser.
Arthur est tellement soulagé qu’il saute au cou de ses parents et leur raconte tout : son horreur des haricots verts, son plan d’évasion hebdomadaire, le vol des provisions déjà cachées dans la cabane, ses nombreuses astuces…
Ses parents lui font de gros bisous et ce soir-là, Arthur s’endort sans penser aux haricots verts, en fin presque…
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